Makina
Le mot « makina » signifie « machine » en Espagnol du fait que les premières boîtes de nuit à jouer ce style de musique se situaient à proximité des zones industrielles.
Née au début des années 90 en Espagne, plus précisement en Catalogne (Nord-Est) dans la région de Barcelone, la makina connait un début difficile mais on assista vite à son explosion, notamment grâce à des boîtes telles que XQUE, Pont Aeri, Chasis, La Festa, Scorpia et bien d'autres.
Dérivée de la Dance, la makina est caractérisée par un tempo assez élevé (vers les 180 BPM), des basses puissantes, des mélodies joyeuses et très faciles à retenir. De nos jours, il existe deux sortes de makina : celle de Barcelone et celle de Valence. La différence réside dans les mélodies : celle de Valence n'en possède pas beaucoup. Actuellement, un mouvement Hardcore a envahi l'Espagne.
Néanmoins, la makina commence à s'implanter en France, notament le label « Bit Music », et sa série de compilations %makina (100% makina à bientôt 7000% makina) que les makineros et makineras critiquent du fait qu'ils estiment que ces compils ne sont pas assez représentatives de ce qu'est la vraie makina.
Comme Dj's makina connus, on retrouve Dani Fiesta, Fabian Salvador, Dj Skudero (aussi Hardcore à Pont Aeri).
La discothèque la plus connue de France est à Port-Barcarès, près de Perpignan (Pyrénées Orientales). Les résidents sont Botch & Brian et mixent aussi pour le Pont Aeri.
On retiendra que la Makina a beaucoup évolué depuis sa création, aussi bien au niveau technique qu'au niveau mental (grande passion en Espagne chez les jeunes !!).